Livre de l'Apocalypse selon Jean

Révélation de Jésus Christ


La septième coupe

Livre de l'Apocalypse (16.21 ~ Traduit du grec) :

« Et des grêlons énormes,

pesant près d'un talent,

tombèrent du ciel sur les hommes. »

Et des grêlons énormes, pesant près d'un talent, tombèrent du ciel sur les hommes.

Nous voici arrivés au terme des sept fléaux qui ont été annoncés en Apocalypse 15.1 :

« Je vis un autre signe dans le ciel, grand et merveilleux : sept anges qui tenaient sept fléaux. Ce sont les derniers avec lesquels s'achève la colère de Dieu. »

Si l'on se réfère aux études précédentes, on ne peut que constater la corrélation entre ces sept fléaux (les sept coupes) et les sept trompettes qui ont précédé.

Et pour confirmer et conclure cette corrélation, la septième coupe est à l'image de la "première trompette" avec la grêle :

« Quand le premier sonna de la trompette, il tomba de la grêle et un feu mêlé de sang sur la terre. » (Apocalypse 8.7)

La grêle fut le premier avertissement ... ce sera aussi le dernier accomplissement avec des grêlons d'une taille démesurée, un véritable bombardement :

« près d'un talent », soit environ trente kilos !

« C'est arrivé ! » (verset 18)

Une voix s'échappe du Temple qui est fermé (Apocalypse 15.8)

C'est probablement celle du Seigneur.

A ceux qui doutaient des avertissements proclamés lors des sept trompettes, à ceux qui doutent de l'accomplissement des prophéties bibliques et en particulier du Livre de l'Apocalypse, Jésus leur dit :

« Tout est accompli. » (Evangile selon Jean 19.30)

Ce fut l'une des dernières paroles de Jésus sur la croix ... elles sont au nombre de sept !

Jésus avait précédemment affirmé :

« Je ne peux rien faire par moi-même. Je juge selon ce que j'entends et mon jugement est juste parce que je ne cherche pas ma propre volonté, mais la volonté de Celui qui m'a envoyé. » (Evangile selon Jean 5.30)

Celui qui s'est incarné sur terre est le même que Celui qui exerce le jugement au Nom du Père : Il est le Dieu d'amour et de grâce ... mais aussi le Dieu de justice !

Et cette justice, qui se manifeste sur le monde par la violence des trompettes et des coupes de la colère de Dieu, n'efface en rien Son amour.

En nous rappelant ce verset, le Seigneur a éclairé cette relation entre le Père et le Fils qui existe depuis le commencement.

Car c'est dès le "septième jour" de la Création que l'on peut discerner la présence du Fils qui achève l'ouvrage que le Père a créé (Genèse 2.2).

Au "septième jour", le Seigneur acheva Son ouvrage ... avec la septième coupe, Il achève de détruire ce qu'Il a créé !

Des cités vont s'effondrer (verset 19) au sens propre (séisme) ou au sens figuré (voir l'effondrement économique annoncé au chapitre 18) ...

« Il y eut ... un séisme d'une telle ampleur qu'il n'en fut jamais de pareil depuis que l'homme est sur terre. » (verset 18)

Depuis l'ouverture du "sixième sceau" les séismes ont illustré l'expression de la colère de Dieu et de Sa Justice.

Le séisme de la dernière coupe est sans précédent !

La terre est aplanie (verset 20).

Cette vision de la terre a une dimension symbolique ...

« Préparez au désert le chemin de l'Eternel, aplanissez dans les lieux arides une route pour notre Dieu.

Que toute vallée soit exhaussée, que toute montagne et toute colline soient abaissées ! » (Ésaïe 40.3-4)

Cette proclamation prophétique annonçait la première venue de Jésus, le Messie qui allait souffrir sur la croix.

Mais elle annonce aussi Sa seconde venue, avec le Messie triomphant, le Christ vainqueur du monde.

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Livre de l'Apocalypse

Traduit du grec : versets 16.1 à 16.21

1. Puis j'entendis une forte voix qui venait du Temple en s'adressant aux sept anges : "Allez, et versez sur la terre les sept coupes de la colère de Dieu."

2. Le premier partit et versa sa coupe sur la terre. Un ulcère malin et pernicieux frappa les hommes qui avaient la marque de la bête et se prosternaient devant son image.

3. Le second versa sa coupe sur la mer qui devint comme le sang d'un mort et tout être qui vivait dans la mer mourut.

4. Le troisième versa sa coupe sur les fleuves et les sources des eaux qui devinrent du sang.

5. J'entendis l'ange des eaux qui disait : "Tu es juste, Toi qui es et qui étais, le Vénérable, car Tu en as ainsi jugé.

6. Car ils ont versé le sang des saints et des prophètes et tu leur as donné à boire ce qu'ils méritent : du sang !"

7. J'entendis une voix de l'autel qui disait : "Oui Seigneur, Dieu Tout-Puissant, Tes jugements sont vérité et justice."

8. Le quatrième versa sa coupe sur le soleil et il lui fut donné de brûler les hommes par le feu.

9. Les hommes furent irradiés de profondes brûlures et ils blasphémèrent le nom de Dieu, qui a le pouvoir sur ces fléaux, sans se repentir pour Lui rendre gloire.

10. Le cinquième versa sa coupe sur le trône de la bête et son royaume fut plongé dans les ténèbres où l'on se mordait la langue de douleur.

11. Ils blasphémèrent le Dieu du ciel à cause de leurs douleurs et de leurs ulcères mais ils ne se repentirent pas de leurs œuvres.

12. Le sixième versa sa coupe sur le grand fleuve, l'Euphrate, et son lit fut asséché pour préparer la voie aux rois qui viennent du soleil levant.

13. Je vis alors, de la bouche du dragon, de la bouche de la bête et de la bouche du faux prophète, trois esprits impurs bondir comme des grenouilles.

14. Car ce sont des esprits démoniaques qui accomplissent des signes pour s'en aller vers les rois de la terre entière afin de les rassembler pour le combat lors du grand jour du Dieu Tout-Puissant.

15. "Voici, Je viens comme un voleur. Heureux celui qui veille et garde ses vêtements, afin de ne pas marcher nu et laisser voir sa honte."

16. Ils se rassemblèrent dans le lieu que l'on appelle en hébreu : Harmaguédon.

17. Le septième versa sa coupe dans les airs et une forte voix s'échappa du Temple, près du trône, pour dire : "C'est arrivé !

18. Il y eut des éclairs, des voix, des coups de tonnerre, et un séisme d'une telle ampleur qu'il n'en fut jamais de pareil depuis que l'homme est sur terre.

19. La grande cité fut scindée en trois parties et les cités des nations s'effondrèrent. Dieu se souvint de Babylone, la grande, pour lui donner la coupe du vin de Son ardente colère.

20. Toutes les îles disparurent et l'on ne vit plus de montagnes.

21. Et des grêlons énormes, pesant près d'un talent, tombèrent du ciel sur les hommes. Les hommes blasphémèrent Dieu à cause du fléau de la grêle, parce que ce fléau était d'une extrême violence.

Chapitre dix-sept