Livre de l'Apocalypse selon Jean

Révélation de Jésus Christ


Un grand étonnement

Livre de l'Apocalypse (17.6 ~ Traduit du grec) :

« Je vis cette femme s'enivrer du sang des saints

et du sang des témoins de Jésus.

En la voyant, je fus saisi d’un grand étonnement. »

La coupe de la colère de Dieu

Tout comme les spectateurs s'enivraient du sang des martyrs déchirés par les fauves dans les arènes de Rome, la "grande prostituée" se réjouit de ce genre de spectacles.

Au temps de Jean, il était facile d'assimiler cette femme à « la grande cité qui règne sur les rois de la terre. » (verset 18)

En effet, les persécutions de chrétiens à Rome ont commencé entre 64 et 68, selon la volonté de l'empereur Néron, à la suite du grand incendie de Rome.

D'autres vagues de persécutions suivront jusqu'au IVe siècle, avant que les empereurs romains jugent politiquement opportun d'abandonner le paganisme au profit du christianisme qui s'était développé dans le peuple.

« En la voyant, je fus saisi d’un grand étonnement. »

Jean ne comprend pas ... car l'ange lui a dit :

« C’est avec elle que les rois de la terre se sont prostitués, et les habitants de la terre se sont enivrés du vin de sa prostitution. » (verset 2)

La réponse à ce mystère se trouve au verset suivant : argent, prostitution, corruption ... c'est ainsi que la créature s'est enrichie.

« Cette femme était vêtue de pourpre et d’écarlate, parée d’or, de pierres précieuses et de perles. » (verset 4)

« Les eaux que tu as vues où la prostituée est assise, ce sont des peuples et des foules, des nations et des langues. » (verset 15)

La créature écrase des peuples, des foules, des nations et des langues.

Elle s'est « assise » sur eux pour mieux les dominer.

Ceux qui le pouvaient se sont associés à sa corruption ... mais la plupart vivent dans la misère.

Cette « grande prostituée » symbolise les confessions et dénominations religieuses qui se sont corrompues au contact du monde.

Elle représente tous ceux qui, sous couvert d'une apparence religieuse, ont choisi d'honorer "Mammon", personnification de la richesse, plutôt que Dieu (Luc 16.13).

« En la voyant, je fus saisi d’un grand étonnement », nous dit Jean.

Le Seigneur pour Sa part en est profondément affligé.

Et ce qu'Il en ressent pourrait se manifester en ces termes :

« Mon âme est tellement triste, à en mourir. Restez ici et veillez avec moi. » (Matthieu 26.38)

Les rois de la terre se sont pleinement associés à cette créature pour donner à leur pouvoir un semblant de dimension spirituelle.

Ces souverains peuvent ainsi prétendre être investis d'une autorité d'essence divine en s'appuyant sur une religion d'Etat ou une religion dominante.

"La sixième coupe" nous a annoncé une guerre mondiale à la fin du règne de la bête.

« Le sixième versa sa coupe sur le grand fleuve, l'Euphrate, et son lit fut asséché pour préparer la voie aux rois qui viennent du soleil levant. » (Apocalypse 16.12)

Le temps du jugement est proche ... et le Seigneur nous dit au travers de ce verset :

« C'est sur la frontière d'Israël que je vous jugerai. » (Ézechiel 11.11)

Une frontière spirituelle entre ceux qui ont suivi les voies du Seigneur et ceux qui s'en sont écartés ...

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Livre de l'Apocalypse

Traduit du grec : versets 17.1 à 17.18

1. Un des sept anges qui tenaient les sept coupes vint m’adresser la parole. Il dit : "Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui est assise sur les grandes eaux.

2. C’est avec elle que les rois de la terre se sont prostitués, et les habitants de la terre se sont enivrés du vin de sa prostitution."

3. Il m'emporta en esprit dans un désert. Je vis une femme assise sur une bête écarlate, couverte de noms de blasphème, avec sept têtes et dix cornes.

4. Cette femme était vêtue de pourpre et d’écarlate, parée d’or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe en or, remplie des abominations et des impuretés de sa prostitution.

5. Sur son front un nom était écrit, un mystère : Babylone la grande, la mère des prostituées et des abominations de la terre.

6. Je vis cette femme s'enivrer du sang des saints et du sang des témoins de Jésus. En la voyant, je fus saisi d’un grand étonnement.

7. L’ange me dit : "Pourquoi es-tu étonné ? Je te dirai le mystère de la femme et de la bête qui la porte, celle qui a les sept têtes et les dix cornes.

8. La bête que tu as vue était, et elle n’est plus. Elle doit monter de l’abîme et va à sa perdition. Les habitants de la terre, ceux dont le nom n’a pas été écrit dès la fondation du monde dans Le livre de vie, s’étonneront en voyant la bête. Parce qu’elle était, et qu’elle n’est plus, et es revenue.

9. Ici se révèle l’intelligence associée à la sagesse : les sept têtes sont sept montagnes, sur lesquelles la femme est assise. Et les rois sont au nombre de sept :

10. Cinq d'entre eux sont tombés, l'un est en poste, et le dernier n'est pas encore venu. Quand il viendra, il ne demeurera que peu de temps.

11. La bête qui était et qui n'est plus, c'est un huitième roi. Elle est du nombre des sept et va à sa perdition.

12. Les dix cornes que tu as vues ce sont dix rois qui n'ont pas encore reçu la royauté. Mais ils partageront avec la bête le pouvoir royal pour une heure.

13. Ils ne pensent qu'à une chose : soumettre leur pouvoir et leur puissance à la bête.

14. Ils feront la guerre à l'Agneau et l'Agneau les vaincra avec ceux qu'Il a appelés, élus et fidèles, car il est Seigneur des seigneurs et Roi des rois."

15. Puis il me dit : "Les eaux que tu as vues où la prostituée est assise, ce sont des peuples et des foules, des nations et des langues.

16. Les dix cornes que tu as vues et la bête haïront la prostituée qui sera dévastée et mise à nu. Elles mangeront ses chairs et la brûleront au feu.

17. Car Dieu leur a mis au cœur de réaliser Son dessein. Ce seul dessein c'est de soumettre leur royauté à la bête jusqu'à l'accomplissement des paroles de Dieu.

18. Et la femme que tu as vue, c'est la grande cité qui règne sur les rois de la terre."

Le retour de la bête