Livre de l'Apocalypse selon Jean

Révélation de Jésus Christ


La lumière de l'Agneau

Livre de l'Apocalypse (21.23 ~ Traduit du grec) :

« La cité n'a besoin ni de soleil

ni de lune pour l'éclairer.

Car la gloire de Dieu l'illumine

et Son chandelier : l'Agneau ! »

Le chandelier ou menorah

La lumière qui abonde sur la cité sainte trouve sa source dans ...

« la gloire de Dieu ... et Son chandelier : l'Agneau ! »

La cité est ainsi baignée d'une lumière permanente émanant de la présence du Seigneur.

Quand Ézechiel reçut sa première vision de la gloire de Dieu, il vit :

« ... une grande nuée et une gerbe de feu. Tout autour, une lumière rayonnait. Au centre, il y avait comme un éclat étincelant qui sortait du milieu du feu. » (Ézechiel 1.4)

Mais sa description s'est plutôt attardée sur les quatre êtres vivants qui lui sont apparus, avec des détails qui se rattachent au contexte socio-culturel de cette époque ...

« Leurs jambes étaient droites, et leurs pieds pareils aux sabots d'un taureau. Ils étincelaient comme du bronze poli. » (Ézechiel 1.7)

Nous retrouvons ces quatre animaux en Apocalypse 5.6 et Apocalypse 15.7 ... mais lorsque le Seigneur nous a orienté vers ce verset, il fut difficile de comprendre le lien avec « Son chandelier : l'Agneau ! »

En fait, il ne fallait pas s'attarder sur la vision des quatre animaux mais sur celle du chandelier, un thème déjà abordé avec "les sept chandeliers", où l'Agneau de Dieu apparaissait « au milieu des chandeliers, semblable à un fils d’homme » (Apocalypse 1.13).

Apocalypse 1.15 nous indique ensuite :

« Ses pieds ressemblaient à du bronze, purifié au four, et Sa voix résonnait comme de grandes chutes d'eau. »

La concordance avec Ézechiel 1.7 permet de comprendre que la vision de cet ancien prophète était une préfiguration de celle de Jean quand il voit l'Agneau de Dieu.

La lumière qui émane d'un chandelier est d'ordinaire assez faible.

Mais celle-ci relève d'une toute autre nature.

Il nous en a été donné un aperçu dès le début du Livre de l'Apocalypse lorsque Jean nous livre cette première vision :

« Je me retournai pour voir qui me parlait. Et, une fois retourné, je vis sept chandeliers d’or. » (Apocalypse 1.12)

Le Livre s'ouvre sur sept chandeliers ... il se referme sur un seul : Celui de l'Agneau de Dieu !

L'étude de ce passage sur les "sept chandeliers d'or" avait permis de comprendre la portée symbolique du chandelier.

Dans le judaïsme, le chandelier c'est la "menorah", avec ses sept branches.

Le mot hébreu "menorah" constitué du préfixe "mé", qui indique la provenance d'une chose, et de la racine hébraïque "norah", qui vient de "nour" (la flamme), signifie : "ce qui provient de la flamme".

Selon la Kabbale, cette flamme c'est la "Shekhina" : la présence de Dieu.

Ainsi, dans la vision de Jean, chaque chandelier symbolisait la présence de Dieu auprès des Eglises.

« ... les sept chandeliers ce sont les sept Eglises. » (Apocalypse 1.20)

Dans la nouvelle Création, l'Eglise est assemblée auprès du Seigneur dont la présence est symbolisée par un unique chandelier.

Pour conclure sur cette vision, laissons parler le prophète Ésaïe.

Il s'adressait à Israël il y a 27 siècles, en parlant de Jérusalem ... mais aujourd'hui ceci peut être destiné à chacun d'entre nous, avec la nouvelle Jérusalem en perspective ...

« Le soleil ne sera plus ta lumière, de jour, et la clarté de la lune ne t'éclairera plus ; mais l'Éternel sera ta lumière à toujours, et ton Dieu, ta gloire. » (Ésaïe 60.19)

La lecture du premier verset de ce chapitre nous enseigne que la « nouvelle terre » qui est décrite ne sera plus couverte de mers ... comme au premier temps de la Génèse.

De même, l'absence de soleil mentionnée au verset 23 nous reporte aux premiers jours de la première Création puisque les astres tels que nous les connaissons sont apparus au "quatrième jour" comme nous l'indique Genèse 1.14.

Ainsi, la lumière de l'Agneau qui baignera la nouvelle Création s'apparente à la lumière primordiale diffusée dans l'univers dès le "premier jour" de la Genèse ... mais il n'y aura plus de ténèbre !

Retour en page d'accueil

Livre de l'Apocalypse

Traduit du grec : versets 21.1 à 21.27

1. Alors je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre. Car le premier ciel et la première terre avaient disparu et il n'y avait plus de mer.

2. Je vis la cité sainte, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel, préparée auprès de Dieu comme une fiancée qui se pare pour son époux.

3. J'entendis une forte voix qui sortait du trône en disant : "Voici la demeure de Dieu avec les hommes. Il y vivra avec eux et Ses peuples avec Lui. Et Lui sera : « Dieu avec nous. » (Matthieu 1.23)

4. Il essuiera toute larme de leurs yeux, la mort ne sera plus. Il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni souffrance, car ce qui existait avant a disparu."

5. Et Celui qui siège sur le trône dit : "Voici, je fais toutes choses nouvelles." Puis Il dit : "Ecris, car ces paroles sont dignes de foi et véridiques."

6. Il me dit encore : "C'est accompli ! Moi, Je suis l'alpha et l'oméga, le commencement et la fin. A celui qui a soif, Je donnerai gratuitement l'eau de la source de vie.

7. Le vainqueur recevra cet héritage. Je serai pour Lui un Dieu et lui sera pour Moi un fils.

8. Quant aux lâches, infidèles, abominables, meurtriers, impudiques, magiciens, idolâtres, et tous les menteurs, leur part se trouve dans l'étang embrasé de feu et de soufre. C'est la seconde mort."

9. Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes remplies des sept derniers fléaux vint me parler. Il dit : "Viens, je te montrerai la fiancée, l'épouse de l’Agneau."

10. Il m'emporta en esprit sur une grande et haute montagne. Il me montra la ville sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu.

11. Elle portait la gloire de Dieu. Son éclat rappelait celui d’une pierre très précieuse, une pierre de jaspe cristallin.

12. Elle avait une grande et haute muraille, avec douze portes, et douze anges sur les portes. Des noms y étaient écrits, ceux des douze tribus des fils d’Israël.

13. Au levant trois portes, au nord trois portes, au midi trois portes, et au couchant trois portes.

14. La muraille de la cité avait douze assises, avec douze noms dessus : les douze apôtres de l’Agneau.

15. Celui qui me parlait tenait une mesure, un roseau d'or, afin de mesurer la cité, ses portes et sa muraille.

16. La cité était carrée, sa longueur égale à sa largeur. Il mesura la cité avec le roseau : douze mille stades. La longueur, la largeur et la hauteur étaient égales.

17. Il mesura sa muraille : cent-quarante quatre coudées, mesure humaine, mesure de l'ange.

18. Les matériaux de la muraille étaient de jaspe et la cité en or pur, semblable à du cristal pur.

19. Les assises de la muraille étaient ornées de toute sorte de pierres précieuses. La première assise de jaspe, la deuxième de saphir, la troisième de chalcédoine, la quatrième d'émeraude.

20. La cinquième de sardoine, la sixième de cornaline, la septième de chrysolithe, la huitième de béryl, la neuvième de topaze, la dixième de chrysoprase, la onzième d'hyacinthe, la douzième d'améthyste.

21. Les douze portes, c'était douze perles. Chaque porte d'un seul tenant, d'une seule perle. Et la place de la cité était couverte d'or pur, transparent comme du cristal.

22. Je n'y vis pas de temple, car son temple, c'est le Seigneur, le Dieu Tout-Puissant et l'Agneau.

23. La cité n'a besoin ni de soleil ni de lune pour l'éclairer. Car la gloire de Dieu l'illumine et Son chandelier : l'Agneau !

24. Les nations marcheront dans Sa lumière, et les rois de la terre y déposeront leur gloire.

25. En aucun jour ses portes ne seront fermées, quant à la nuit, elle n'existera plus.

26. C'est en elle que les nations mettront leur honneur et leur gloire.

27. Il n'y entrera jamais de souillure, ni personne qui pratique abomination et mensonge, mais seulement ceux qui sont inscrits dans le livre de vie de l'Agneau.

Le Livre de l'Agneau