En lisant et en approfondissant les vingt-et-un premiers chapitres du Livre de l'Apocalypse, « vous vous êtes approchés de la montagne de Sion et de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, avec des myriades d'anges réunis dans la fête. » (Hébreux 12.22)
Ce verset que le Seigneur nous montre résume toute notre démarche, nous efforçant de ne pas nous égarer dans ces études grâce à Son appui.
En travaillant et en s’enrichissant spirituellement sur le fondement des textes bibliques, nous nous sommes « approchés » de cet « arbre de vie » mais nous sommes encore loin de l’avoir atteint.
Il faut persévérer dans la foi sans regarder en arrière, comme le Seigneur nous l'a rappelé avec Luc 9.62, verset cité dans la précédente étude et dans la suivante.
En développant ce site spécifique sur l'Apocalypse selon Jean depuis le mois de juillet 2019, nous nous sommes « approchés » de la cité du Dieu vivant en tendant la main vers Son arbre de vie ...
Mais le voyage ne fait que commencer car il a fallu régulièrement reprendre ces travaux pour les corriger, les affiner, en observateur de l'accomplissement de la Parole de Dieu.
Chaque relecture de l'Apocalypse apporte de nouvelles perspectives.
Comme nous l'avons écrit en page de présentation :
"Soucieux de ne pas s'enfermer dans des positions dogmatiques, les études et commentaires présentés ici n'entendent pas imposer au lecteur une doctrine hermétique mais contribuer à sa réflexion et à l'élaboration de sa vision personnelle."
Des « myriades d'anges » nous attendent pour nous réunir bientôt dans la fête !
Ce que nous appelons "fête" dans ce verset est traduit dans d'autres versions par "rassemblement universel" ou "assemblée universelle".
Cette Assemblée, du grec "ekklesia", c'est l'Eglise éternelle qui se retrouvera réunie autour de l'Arbre de vie aux côtés des anges restés fidèles à Dieu.
L'Arbre de vie central, situé « au milieu de la place de la cité » sera-t-il un arbre tel que nous le concevons ... ou une émanation du Dieu vivant ?
« Il essuiera toute larme de leurs yeux, la mort ne sera plus. Il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni souffrance, car ce qui existait avant a disparu. » (Apocalypse 21.4)
Si tout ce qui existait avant a disparu, qu'est-ce qui peut bien encore appeler une « guérison des nations » ?
L'ancien monde a disparu ... mais il en subsiste des traces !
Nous avons vu en étudiant Apocalypse 21.27 (Le Livre de l'Agneau) que ceux qui ne seront pas inscrits dans ce Livre sont issus de la seconde résurrection et non de la première résurrection réservée aux croyants.
Il y aura donc un vaste travail de guérison à accomplir pour les nations, ces femmes et ces hommes justifiés par leurs œuvres qui entrent dans la vie éternelle ... sans y avoir cru !
« Au milieu de la place de la cité, et de chaque côté du fleuve ... » pousseront des arbres de vie alimentés par la source de vie éternelle qui s'écoulera « du trône de Dieu et de l'Agneau » (verset 1).
L'approche du trône, au milieu de la cité, sera réservée à ceux qui sont inscrits dans le Livre de vie l'Agneau (Apocalypse 21.27), déjà convertis.
Mais les nations pourront s'alimenter auprès des arbres qui pousseront de chaque côté du fleuve de vie.
« Au bord du torrent, sur les deux rives, pousseront toutes espèces d’arbres fruitiers ; leur feuillage ne se flétrira pas et leurs fruits ne s’épuiseront pas ; ils donneront chaque mois une nouvelle récolte, parce que l’eau du torrent sort du sanctuaire. Leurs fruits serviront de nourriture et leur feuillage de remède. » (Ézechiel 47.12)
Cette vision paradisiaque nous ramène au premier temps de la Création.
Ce "retour aux sources" était annoncé en Apocalypse 2.7 en ces termes :
« Au vainqueur, Je donnerai à manger de l’arbre de vie qui est dans le paradis de Dieu. ».
Les "vainqueurs" vivront ainsi dans un jardin semblable à celui qui fut conçu à l'origine pour y séjourner éternellement ...
« Et il planta, JHVH Elohim, un jardin en Eden, à l'est, et il y plaça l'humain qu'il avait formé. » (Genèse 2.8)
Ce qui était au commencement se renouvelle à la fin.
Quoi de plus logique de la part de Celui qui nous dit :
« Je suis l’alpha et l’oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. » (verset 13)