Livre de l'Apocalypse selon Jean

Révélation de Jésus Christ


Le cavalier rouge

Livre de l'Apocalypse (6.4 ~ Traduit du grec) :

« Un autre cheval sortit : rouge feu.

Il fut donné à celui qui le montait de ravir la paix sur terre

afin que tous s'entretuent et il reçut une grande épée. »

Le cavalier rouge de l'Apocalypse

La plupart des commentaires de ce passage de l'Apocalypse s'accordent à dire que le deuxième cavalier représente la guerre.

La couleur rouge de sa monture, comme le feu, évoquent le sang versé sur les champs de bataille.

Il porte une épée, ce qui symbolise l'affrontement et le combat.

Il se manifeste derrière le premier, le cavalier blanc, ce qui peut conduire à s'interroger sur un ordre chronologique de l'apparition des cavaliers.

La présence du cavalier blanc en tête peut être conçue comme une antériorité chronologique puisque celui-ci symbolise le Seigneur comme nous le confirme Apocalypse 19.11 :

« Je vis le ciel ouvert, apparut alors un cheval blanc sur lequel était assis Celui que l'on nomme Fidèle et Véritable. Il juge et combat pour la justice. »

Le Seigneur étant à l'origine de toutes choses, il est logique que le cavalier qui Le représente apparaisse en premier.

Mais cette position exprime aussi Sa domination.

Il part en vainqueur (verset 2 ci-contre).

Cette prééminence du cavalier blanc est donc liée à la puissance du Dieu souverain.

Le second cavalier, symbolisé par la couleur rouge, est celui qui fait couler le sang. Sa source biblique est très ancienne ...

Le sang coule pour la première fois en Genèse 4.10 lorsque l'Eternel dit à Caïn qui vient de tuer Abel, son frère :

« La voix du sang de ton frère crie de la terre vers moi. »

Cette traduction limite la "voix du sang" à celui d'Abel mais le texte hébreu est au pluriel ce qui donne :

« La voix des sangs de ton frère pousse des cris vers moi depuis la terre. »

Abel n'avait que son propre sang ... mais "les sangs" versés sont représentatifs de tous "ses frères", de tous les humains qui furent massacrés depuis l'aube de l'humanité.

Les crimes, les massacres de toutes sortes, les guerres, apparaissent avec le premier conflit qui opposa un homme à son frère ... avant d'opposer des peuples à d'autres peuples.

Ce cavalier monté sur un cheval rouge représente l'humanité caïnique dont la dégénérescence conduisit le Seigneur à vouloir éliminer toutes créatures par le Déluge.

Pour accompagner cette étude sur le cavalier rouge, le Seigneur a bien voulu nous montrer ce verset :

« Ils ont agi perfidement envers l’Éternel, car ils ont engendré des fils étrangers ; maintenant, la nouvelle lune les dévorera avec leurs biens. » (Osée 5.7)

Lorsque le prophète Osée annonçait un jugement imminent sur Israël, le Seigneur entendait dénoncer la trahison de Son peuple qui s'était tourné vers les païens et leurs divinités.

Mais avec une vision plus large, c'est toute l'humanité et ses dérives qui est visée.

Toute guerre est le fruit d'une source de division, bien souvent du fait de la manipulation sous-jacente de l'adversaire de la paix, de celui qui a toujours su semer la discorde et la division : le diable.

Il fut le premier à entrer en guerre contre le Créateur, et certaines interprétations de la Bible situent son apparition avec les anges au deuxième jour de la Création, lorsque le Seigneur sépara les eaux (Genèse 1.6).

L'ouverture du deuxième sceau est-elle ainsi un reflet du deuxième jour de la Création ?

N'est-ce pas par les eaux du Déluge que le Seigneur voulut purifier la terre ?

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Livre de l'Apocalypse

Traduit du grec : versets 6.1 à 6.17

1. Alors je vis l'Agneau ouvrir un des sept sceaux et j'entendis l'un des quatre animaux qui disait d'une voix de tonnerre : "Viens !"

2. Puis je vis surgir un cheval blanc. Celui qui le montait avait un arc. Une couronne lui fut donnée. Il partit en vainqueur et pour vaincre.

3. Quand Il ouvrit le deuxième sceau, j'entendis le second animal qui disait : "Viens !"

4. Un autre cheval sortit : rouge feu. Il fut donné à celui qui le montait de ravir la paix sur terre afin que tous s'entretuent et il reçut une grande épée.

5. Quand Il ouvrit le troisième sceau, j'entendis le troisième animal qui disait : "Viens !" Alors je vis venir un cheval noir, et celui qui le montait tenait une balance dans sa main.

6. Et j'entendis comme une voix au milieu des quatre animaux qui disait : "Une mesure de blé pour un denier, et trois mesures d'orge pour un denier. Mais ne cause aucun dommage à l'huile et au vin."

7. Quand Il ouvrit le quatrième sceau, j'entendis le quatrième animal qui disait : "Viens !"

8. Alors je vis venir un cheval verdâtre, et celui qui le montait se nommait "la mort". L'Hadès suivait derrière. Il leur fut donné le pouvoir, sur le quart de la terre, de tuer par l'épée, la famine, la mort et les fauves de la terre.

9. Quand Il ouvrit le cinquième sceau, je vis sous l'autel les âmes de ceux qui avaient été immolés à cause de la parole de Dieu et à cause du témoignage qu'ils avaient livré.

10. Ils criaient à très haute voix : "Jusques à quand, Maître saint et véritable, tarderas-Tu à juger et à venger notre sang sur les habitants de la terre ?"

11. Alors il leur fut donné à chacun une robe blanche, et il leur fut dit de se tenir au repos encore un peu de temps, jusqu'à ce qu'ils soient au complet avec leurs compagnons d'œuvres et leurs frères qui doivent être tués comme eux.

12. Et quand Il ouvrit le sixième sceau, j'assistai à un puissant séisme. Le soleil devint noir comme un sac de crin et la lune entière se teinta de sang.

13. Les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme les fruits verts qui tombent d'un figuier secoué par grand vent.

14. Et le ciel se retira comme un livre qui s'enroule. Toutes les montagnes et les îles furent déplacées de leur assise.

15. Les rois de la terre et les grands, les chefs militaires, les riches, les puissants, tout esclave comme homme libre, se cachèrent dans les cavernes et les rochers des montagnes.

16. Et ils disaient aux montagnes et aux rochers : "Tombez sur nous et cachez-nous du regard de Celui qui est assis sur le trône et de la colère de l'Agneau.

17. Car il est venu le grand jour de leur colère, et qui pourrait subsister ?"

Le cavalier noir