Alors que les quatre anges retiennent les vents qui vont ravager la terre, un autre ange s'avance avec le « sceau du Dieu vivant ».
Ceux qui sont marqués du sceau sont ainsi protégés.
Une situation similaire est évoquée par le prophète Ézechiel qui voyait apparaître six personnages chargés de châtier Jérusalem pour sa corruption et un septième personnage recevait par contre cette consigne :
« Passe au milieu de la ville, au milieu de Jérusalem, et fais une marque sur le front des hommes qui soupirent et qui gémissent à cause de toutes les abominations qui s'y commettent. » (Ézechiel 9.4)
La colère de Dieu s'abat sur les injustes ... mais les justes sont marqués d'un sceau protecteur.
A quoi peut ressembler cette marque apposée sur le front des serviteurs de Dieu ?
En hébreu, la "marque" s'écrit avec la lettre "Tav", vingt-deuxième et dernière lettre de l'alphabet hébreu.
Cette lettre symbolise le sceau ou l'alliance.
Elle correspond à la lettre "Tau" de l'alphabet grec et au "T" de notre alphabet, dans lequel la barre transversale de la croix a glissé vers le haut avec l'évolution de l'écriture.
Cette mention d'une croix sur le front pour identifier ceux qui seront sauvés est unique dans l'Ancien Testament.
Mais elle est hautement symbolique !
Dès le IIIe siècle de notre ère, Saint Cyprien de Carthage interprétait cette prophétie d'Ézechiel comme suit :
"La lettre grecque Tau, notre T, est la forme de la Croix que le prophète prévoyait que nous porterions sur le front."
Il établissait ainsi la relation entre ce signe de croix annoncé par Ézechiel et le « sceau du Dieu vivant » que Jean voit apparaître sept siècles plus tard.
Cette consigne de préserver les porteurs du sceau de Dieu est répétée en (Apocalypse 9.4) lors de l'invasion de sauterelles surnaturelles :
« Et il leur fut dit de ne pas nuire à l'herbe de la terre, à la verdure ou aux arbres mais seulement aux humains qui ne portent pas le sceau de Dieu sur le front. »
Le sceau de Dieu est aussi évoqué par Paul dans une épître quand il écrit à ce sujet :
« C'est Lui qui nous a aussi marqués d’un sceau et a mis dans nos cœurs les arrhes de l’Esprit. » (2 Corinthiens 1.22)
Ce signe d'alliance porté sur le front des serviteurs de Dieu n'est probablement visible que par le Seigneur et les anges protecteurs.
Car cette marque comporte le nom de Jésus et le nom du Père !
« L'Agneau se tenait sur le mont Sion et avec Lui les cent quarante-quatre mille qui portaient, écrits sur leurs fronts, Son nom et le nom de Son Père. » (Apocalypse 14.1)
Dans sa dernière vision, le prophète Zacharie voyait l'instauration du règne de l'Eternel.
Tous les peuples de la terre seront appelés à venir rendre hommage chaque année au Seigneur à Jérusalem, sur le mont Sion.
Et le Seigneur précise ...
« Si la famille d'Egypte ne monte pas, si elle ne vient pas, la pluie ne tombera pas sur elle ; elle sera frappée de la plaie dont l'Eternel frappera les nations qui ne monteront pas pour célébrer la fête des tabernacles. » (Zacharie 14.18)
Quand le Seigneur nous invite à une fête aussi importante, le refus de Sa main tendue, de Sa grâce, nous expose aux fléaux qui vont frapper le monde incrédule.
Par ce refus, nous repoussons le « le sceau du Dieu vivant ».