Livre de l'Apocalypse selon Jean

Révélation de Jésus Christ


Cent quarante-quatre mille vierges

Livre de l'Apocalypse (14.4 ~ Traduit du grec) :

« Ceux-ci ne se sont pas souillés avec des femmes

car ils sont vierges. Ils suivent l'Agneau où qu'Il aille.

Ils ont été rachetés d'entre les hommes,

prémices pour Dieu et pour l'Agneau. »

Jérusalem

Il est écrit au septième verset de ce chapitre :

« Craignez Dieu et rendez-Lui gloire, car l'heure de Son jugement est venue. Prosternez-vous devant Celui qui a créé le ciel, la terre, la mer et les sources d'eaux. »

Oui car, comme nous le rappelle le Seigneur ... « Il est terrible de tomber aux mains du Dieu vivant. » (Epître aux Hébreux 10.31)

Car Il dit par ailleurs : « Ils n'ont pas écouté mes paroles, dit l'Eternel, eux à qui j'ai envoyé mes serviteurs, les prophètes, à qui je les ai envoyés dès le matin ; et ils n'ont pas écouté, dit l'Eternel. » (Jérémie 29.29)

Une parole qui s'adressait aux Israélites mais qui maintenant concerne tous ceux qui « n'ont pas écouté ».

Mais les 144 000 qui se tiennent auprès du Seigneur sont à l'abri de toute condamnation car ils « ont été rachetés de la terre. » (verset 3)

Eux, ils ont « écouté » l'Eternel !

Apocalypse 7.4 nous indiquait que ces cent quarante-quatre mille venaient de toutes les tribus des fils d'Israël.

Issus de la nation israélite, du peuple élu, ces rachetés forment les prémices de ceux qui, venant de toutes nations, se sont ensuite donnés, corps et âme, au service du Seigneur.

Et maintenant « ils suivent l'Agneau où qu'Il aille » comme ils ont suivi le Seigneur au cours de leur vie terrestre.

Apocalypse 14.4 nous dit qu'il s'agit de 144 000 hommes ... qui ne se sont pas souillés avec des femmes.

Qu'en est-il de cette "souillure" ?

Est-ce toute relation sexuelle avec une femme qui est visée ... ou n'est-ce pas plutôt les relations impures ?

La relation entre l'homme et la femme a été conçue par le Créateur avec cette directive :

« Fructifiez ! Multipliez ! Remplissez la terre et maîtrisez-la ! » (Genèse 1.28)

... et en conclusion du sixième jour de la Création :

« Et il vit, Elohim, tout ce qu’il avait fait et voici : très bon ! » (Genèse 1.31)

Ce qui est bon selon Dieu ne peut être mauvais pour l'homme.

« Ce que Dieu a rendu pur, ne le regarde pas comme souillé. » (Actes des Apôtres 10.15)

La relation entre l'homme et la femme devient une "souillure" lorsque l'on tombe dans l'adultère ou toutes sortes de déviations.

Les 144 000 « ont été rachetés de la terre » ... de ce fait Jésus a effacé leurs péchés par Son sacrifice et ils sont « vierges ».

Ainsi : « Dans leur bouche, il ne fut trouvé aucun mensonge : ils sont irréprochables. » (verset 5)

Le fait de comptabiliser 144 000 hommes, sans avoir l'équivalent de 144 000 femmes, ne posait pas de problème quand le Livre de l'Apocalypse fut écrit.

De nos jours, cette imprécision donne une impression de vide.

Les femmes sont souvent dans la Bible implicitement associées aux hommes notamment quand il est question d'évaluations chiffrées comme les recensements. De nos jours leur présence doit être clairement exprimée.

En fait, dans le plan de Dieu, l'homme et la femme forment une unité, un couple, une seule chair qui devait demeurer "vierge" de toute souillure.

« C'est ainsi que l'homme quitte son père et sa mère et s'attache à sa femme, et ils deviennent une seule chair.

Et tous les deux étaient nus, Adam et sa femme, sans être honteux l'un devant l'autre. » (Genèse 2.24-25)

Avant de connaître le mensonge au contact du serpent, l'homme et la femme étaient irréprochables, dépourvus de honte car leurs corps comme leurs âmes n'avaient rien à cacher.

Les 144 000 sont des « prémices pour Dieu et pour l'Agneau » parmi les Juifs.

Les prémices sont les premiers fruits ou les premiers animaux ... une première moisson qui appelle des successeurs.

Qui seront-ils et quand pourraient-ils encore se convertir ?

Les 144 000 marqués du sceau du Dieu vivant sont mentionnés en Apocalypse 7.4 c'est-à-dire avant la première trompette, avant l'acte 1 de la grande tribulation.

Nous avons pu constater au chapitre 11 que la prédication des deux témoins du Seigneur, leur martyre à Jérusalem, puis leur ascension, auront pour effet d'infléchir la position des Juifs qui se mettent ensuite à glorifier le Seigneur :

« A la même heure, il y eut un violent séisme, et le dixième de la cité s'effondra.

Sept mille personnes périrent dans ce séisme et ceux qui restaient, effrayés, rendirent gloire au Dieu du ciel. » (Apocalypse 11.13)

Jérusalem compte actuellement environ 500 000 Juifs.

Dans l'hypothèse d'une conversion en masse, les 144 000 ne seront bien que des prémices !

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Livre de l'Apocalypse

Traduit du grec : versets 14.1 à 14.20

1. Ensuite, voici ce que je vis : l'Agneau se tenait sur le mont Sion et avec Lui les cent quarante-quatre mille qui portaient, écrits sur leurs fronts, Son nom et le nom de Son Père.

2. J'entendis une voix venant du ciel, comme de fortes chutes d'eau et un grand coup de tonnerre. Cette voix que j'entendis ressemblait à des joueurs de cithare faisant vibrer leurs instruments.

3. Ils chantaient un cantique nouveau devant le trône, devant les quatre animaux et les vieillards. Personne ne pouvait apprendre ce cantique sinon les cent quarante-quatre mille qui ont été rachetés de la terre.

4. Ceux-ci ne se sont pas souillés avec des femmes car ils sont vierges. Ils suivent l'Agneau où qu'Il aille. Ils ont été rachetés d'entre les hommes, prémices pour Dieu et pour l'Agneau.

5. Dans leur bouche, il ne fut trouvé aucun mensonge : ils sont irréprochables.

6. Je vis un autre ange qui volait au zénith. Il avait un Evangile éternel afin de l'annoncer à ceux qui se tiennent sur terre, à toute nation, tribu, langue et peuple.

7. Il disait à haute voix : "Craignez Dieu et rendez-Lui gloire, car l'heure de Son jugement est venue. Prosternez-vous devant Celui qui a créé le ciel, la terre, la mer et les sources d'eaux."

8. Et un autre, un deuxième ange, suivait en disant : "Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande qui abreuvait toutes les nations du vin de sa fureur de prostitution."

9. Un autre ange, le troisième, les suivait en disant à haute voix : "Si quelqu'un adore la bête et son image et reçoit sa marque sur son front ou sur sa main,

10. il boira lui aussi du vin de la fureur de Dieu, celui qui est versé sans mélange dans la coupe de Sa colère. Et il sera tourmenté dans le feu et le soufre devant les saints anges et devant l'Agneau.

11. La fumée de leur tourment s'élèvera pour des siècles et des siècles, et ils n'auront de repos ni le jour, ni la nuit, les adorateurs de la bête et de son image ainsi que ceux qui ont reçu la marque de son nom.

12. Ainsi se manifestera la persévérance des saints, de ceux qui auront gardé les commandements de Dieu et la foi en Jésus."

13. J'entendis une voix qui disait depuis le ciel : "Ecris : Heureux dès à présent ceux qui sont morts dans le Seigneur. Oui, dit l'Esprit, qu'ils se reposent de leurs labeurs, car leurs œuvres les suivent."

14. Je regardai et je vis une nuée blanche. Sur la nuée était assis quelqu’un semblable à un fils d’homme, avec sur sa tête une couronne d’or, et dans sa main une faucille tranchante.

15. Un autre ange sortit du Temple, criant d’une voix forte à celui qui était assis sur la nuée : "Lance ta faucille et moissonne, car l’heure de moissonner est venue, car la moisson de la terre est mûre."

16. Celui qui était assis sur la nuée jeta sa faucille sur la terre. Et la terre fut moissonnée.

17. Un autre ange sortit du Temple dans le ciel. Il avait aussi une faucille tranchante.

18. Et un autre ange sortit de l’autel. Il avait autorité sur le feu et s’adressa d’une voix forte à celui qui avait la faucille tranchante en disant : "Lance ta faucille tranchante et vendange les grappes de la vigne de la terre, car ses raisins sont mûrs."

19. Et l’ange jeta sa faucille sur la terre. Il vendangea la vigne de la terre et jeta la vendange dans la grande cuve de la colère de Dieu.

20. La cuve fut foulée hors de la cité, et du sang sortit de la cuve, jusqu’aux mors des chevaux, sur une étendue de mille six cents stades.

Un Evangile éternel