Sommes-nous libres ?
Libres de changer ou de poursuivre sur la même voie ...
Le verset 11 cité ci-dessus ne vise que ceux qui se sont engagés sur une voie, la mauvaise ou la bonne, mais ne mentionne pas ceux qui peuvent en changer.
Or, le principe du libre arbitre offre cette faculté, dans un sens comme dans l'autre.
Nous sommes libres d'accepter, ou non, la grâce que le Seigneur nous offre comme nous l'indique une ancienne prophétie ...
« Si le méchant revient de tous les péchés qu'il a commis, s'il observe toutes mes lois et pratique la droiture et la justice, il vivra, il ne mourra pas. » (Ézechiel 18.21)
Mais à l'inverse ...
« Si le juste se détourne de sa justice et commet l'iniquité, s'il imite toutes les abominations du méchant, vivra-t-il ?
Toute sa justice sera oubliée, parce qu'il s'est livré à l'iniquité et au péché ; à cause de cela, il mourra. » (Ézechiel 18.24)
Rien n'est figé ... la balle est dans notre camp !
« Voici, Je viens bientôt, et Ma rétribution est avec Moi, pour rendre à chacun selon son œuvre. » (verset 12)
Nous avons précédemment vu en quoi consistait le "jugement selon les œuvres".
Celui-ci sera le fruit du libre arbitre qui nous aura conduits à accumuler les "bons points" comme les "mauvais points".
Cette façon de voir, de comptabiliser nos actes donne le sentiment que nous serons "pesés", évalués, mesurés.
Et c'est effectivement en ce sens que l'on peut comprendre cet enseignement de Jésus :
« Donnez et il vous sera donné une bonne mesure, bien tassée et secouée, abondante, qui échoira dans votre giron.
Car de la même façon que vous mesurez, on mesurera en retour pour vous. »
(Evangile selon Luc 6.38)
Jésus a mis l'amour du prochain au cœur de Ses prédications.
C'est cela qui sera déterminant quand Il nous annonce qu'Il va « rendre à chacun selon son œuvre ».
Il ne faut certes pas non plus écarter les autres actions condamnables :
« Dehors les chiens, les magiciens, les prostitués, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge ! » (verset 15)
Depuis l'aube de l'humanité, le libre arbitre pour les êtres humains est un choix du Seigneur qui n'a pas voulu fabriquer des robots mais des êtres vivants et conscients.
Aurait-Il pu aimer des robots, des marionnettes sans âme incapables d'aimer ... et d'avoir la conscience d'être aimés ?
Depuis des siècles, les enseignements bibliques sont venus alimenter la conscience de ceux qui en prenaient connaissance.
Dans un premier temps, le Seigneur a bien voulu mettre sous nos yeux ce verset :
« Le reste de Jacob sera parmi les nations, au milieu des peuples nombreux, comme un lion parmi les bêtes de la forêt, comme un lionceau parmi les troupeaux de brebis. » (Michée 5.8)
Cette promesse de restauration destinée au « reste de Jacob » concerne ceux qui auront reconnu Jésus Christ comme sauveur parmi les Juifs.
Ils seront « parmi les nations, au milieu des peuples nombreux », et la suite de la prophétie de Michée (5.9 à 14) concorde avec le verset 15 cité ci-dessus.
Le Seigneur exercera Son jugement sur les actes que tous ont commis dans le cadre du libre arbitre.
Mais cette approche s'est révélée insuffisante, et la prière a porté ses fruits en nous offrant cet autre enseignement du Seigneur.
Aux disciples qui demandaient à Jésus : « Mais qui peut être sauvé ? » (Luc 18.26)
Sa réponse fut celle-ci :
« Ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu. » (Luc 18.27)
Indépendamment de nos actes, la Grâce de Dieu dépasse tout ce qui est imaginable !