Dans les lettres adressées aux Eglises, il était plusieurs fois question de vêtements blancs.
Dans la lettre à l'Eglise de Sardes, nous pouvons lire :
« Peu des tiens, à Sardes, n'ont pas souillé leurs vêtements. Et eux marcheront avec Moi en blanc, car ils en sont dignes. » (Apocalypse 3.4)
Il était ensuite précisé :
« Le vainqueur portera ainsi des vêtements blancs. » (Apocalypse 3.5)
Qu'il s'agisse de robes ou de tuniques importe peu, car c'est le symbole de la couleur blanche qui compte.
Ils sont « revêtus de robes blanches », ce qui suppose qu'ils aient un corps pour se vêtir.
Ce passage du Livre de l'Apocalypse se situe donc après la résurrection des corps.
Comme nous l'avons indiqué dans l'étude précédente portant sur "une foule innombrable" (verset 9), ce qui est évoqué ici se produira à la fin de l'Apocalypse.
Mais au verset suivant, nous remontons dans le temps en évoquant ce que ces croyants ont fait quand ils étaient sur terre ...
« Ils ont lavé leurs robes et les ont blanchies dans le sang de l'Agneau. » (verset 14)
Chacun sait que les tâches de sang sont particulièrement difficiles à nettoyer, surtout sur un vêtement blanc !
Aussi, le fait de pouvoir "blanchir" une robe dans le sang est un paradoxe.
Mais il ne s'agit pas de n'importe quel sang ... ni de n'importe quel vêtement.
Dans la parabole des invités de noces enseignée par Jésus, un invité se voyait jeter dehors parce qu'il n'était pas correctement vêtu.
« Mon ami, comment es-tu entré ici sans avoir un vêtement de noce ? » (Evangile selon Matthieu 22.12)
La tenue vestimentaire est-elle si importante ?
Non, car le vêtement de noce est une allégorie qui représente le fait, pour l'invité, d'être préalablement purifié avant de se présenter aux noces du Fils du Roi.
« Le Royaume des cieux est semblable à un roi qui fit des noces pour son fils. » (Evangile selon Matthieu 22.2)
Et le Fils du Roi n'étant autre que Jésus, Fils de Dieu, la purification requise consiste à s'être "nettoyé" spirituellement dans le sang de l'Agneau en reconnaissant que Son sacrifice sur la croix peut seul nous sauver et en pratiquant en conséquence des œuvres justes.
Tous ceux qui sont ainsi réunis « devant le trône et devant l’Agneau » sont invités au repas de noces du Fils du Roi.
Et l'épouse, ce sont les invités, c'est-à-dire les millions de chrétiens sauvés, car "blanchis", par le sang de l'Agneau.
« Réjouissons-nous et soyons dans l’allégresse, rendons-Lui gloire, car voici la noce de l’Agneau, et Son épouse s’est préparée.
Et il lui a été donné d'être revêtue d’un lin fin, éclatant et pur. Car le lin fin, ce sont les œuvres justes des saints. »
(Apocalypse 19.7-8)
Les saints, justifiés et blanchis par le sang de Jésus, sont revêtus d'un lin fin, blanc et pur ... qui est en fait le produit des œuvres accomplies dans le Nom du Seigneur.
Nous pouvons lire au verset 10 :
« Le salut est à notre Dieu qui siège sur le trône et à l'Agneau. »
L'auteur de l'épître aux Hébreux, pour sa part, commençait sa lettre par cette description de Jésus auprès du Père :
« Il est tout à la fois Sa gloire resplendissante et l'expression de Son être, portant l'univers par la puissance de Sa parole.
Après avoir purifié des péchés, Il s'est assis à droite de la Majesté dans les lieux célestes. »
(Hébreux 1.3)
En nous montrant ce verset, le Seigneur nous permet d'établir la corrélation suivante entre ces versets.
« Après avoir purifié des péchés », Jésus les a « revêtus de robes blanches ».
Jésus leur permet ainsi de se tenir « devant le trône » où Il se tient « assis à droite de la Majesté dans les lieux célestes. »
Et tout ceci se passe bien au terme de l'histoire humaine telle que nous l'avons connue.