L'absence de remords, l'incapacité à se remettre en cause, est l'une des composantes de la psychopathie qui se traduit aussi par :
- l'incapacité à se conformer aux règles sociales et aux comportements licites,
- la tromperie et les mensonges répétés,
- l'irritabilité et l'agressivité conduisant aux violences physiques,
- la mépris pour sa propre sécurité ou celle d’autrui,
- l'indifférence et la rationalisation des conséquences des comportements associaux.
On tombe ainsi dans la banalisation du mal.
Est-ce à dire que toute l'humanité est potentiellement psychopathe ?
Dans notre société moderne, on estime la proportion des troubles de la personnalité de type psychopathique à environ 1 à 3 % de la population, avec une forte prédominance masculine.
Mais s'il s'agit des troubles déclarés, car ayant pu conduire à des comportements nuisibles, qu'en est-il de ceux qui ne se sont pas manifestés comme tel, mais portent en eux la capacité de nuire ?
Car l'incapacité à se remettre en cause est en fait un comportement qui, le plus souvent, consiste simplement à prétendre que ce sont toujours les autres qui ont tort et qui se trompent.
L'orgueil pousse à se mentir à soi-même ... et aux autres !
Le tableau noir de l'humanité déchue depuis la chute du premier couple humain, le crime de Caïn à l'encontre de son propre frère, et l'ensemble des comportements qui s'ensuivirent au fil des générations alimente le sentiment qu'il n'y a rien, ou si peu, de bon dans l'âme humaine.
Meurtres, débauche, vols ... ne sont pas les seuls comportements dénoncés dans le Livre de l'Apocalypse qui insiste aussi sur l'idolâtrie, assimilée à de la prostitution :
« Le reste des hommes, qui ne furent pas tués par ces fléaux, ne se repentirent pas des œuvres de leurs mains, ils ne cessèrent pas d'adorer les démons et les idoles d’or, d’argent, de bronze, de pierre et de bois, qui ne peuvent ni voir, ni entendre, ni marcher. » (verset 20)
Une idolâtrie que Jésus a résumé par une simple formule :
« Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon. » (Matthieu 6.24 et Luc 16.13)
"Mamon" signifiait "la richesse" en araméen.
Adorer la richesse au lieu de Dieu se décline par l'adoration des idoles d'or ou d'argent et plus largement par l'amour de l'argent.
Pour compléter l'énumération mentionnée ci-dessus, le Seigneur nous a livré ces paroles extraites de l'Epître aux Colossiens (3.5-6) :
« Faites donc mourir ce qui, dans vos membres, est terrestre : la débauche, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et la cupidité qui est une idolâtrie. C’est à cause de cela que vient la colère de Dieu. »
Ces versets ont en commun la « prostitution » devant les « idoles d’or, d’argent, de bronze ... » et « la cupidité qui est une idolâtrie. »
Paul résumait ainsi le fond du problème :
« Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux. » (Première épître à Timothée 6.10)
Un tiers de l'humanité déchue va en périr (verset 18 ci-contre).
« Le reste des hommes, qui ne furent pas tués par ces fléaux » n'en retirera aucun enseignement positif, toujours prêts à continuer dans les mêmes voies.
Que peut-on espérer ?
Nous avions émis l'hypothèse dans l'étude précédente que le Seigneur pouvait encore leur laisser la faculté de se repentir.
Hypothèse optimiste fondée sur la bienveillance et la patience du Créateur.
Paul résumait écrivait à propos de la condition humaine :
« Car je sais que ce qui est bon n’habite pas en moi, dans ma chair, puisque vouloir le bien est à ma portée, mais non le pouvoir de le faire. Ainsi, je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. » (Epître aux Romains 7.18-19)
Nous sommes tous sous l'emprise du péché. Pourtant, certains se repentent et s'en remettent à Jésus :
« Infortune de ma condition humaine ! Qui me délivrera de ce corps de mort ? Grâce soit rendue à Dieu, par Jésus Christ notre Seigneur ! » (Epître aux Romains 7.24-25)
Jésus revient pour gouverner un monde indocile.
Ceux qui s'en sont remis à Lui, siècles après siècles, seront à Ses côtés pour diriger ce monde :
« Ils revinrent à la vie pour régner mille ans avec le Christ. » (Apocalypse 20.4)
Quant aux autres, ils seront jugés ultérieurement en fonction de leur comportement ...
« Les morts furent jugés, selon ce qui était écrit dans les livres, en fonction de leurs œuvres. » (Apocalypse 20.12)